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ALLER AU-DELÀ DE… Chapitre 4

Chapitre 4

Osvalde se lève et va se chercher un «coca».  Il réfléchit à ce qu’il vient de lire.  Il est évident qu’il n’a jamais imaginé un seul instant que ce qu’il mangeait pouvait être dévitalisé.  Il mange parce qu’il a faim, il mange aussi et surtout par goût.  Il aime les mets relevés, ainsi que les desserts. À cette réflexion, Osvalde fait une petite moue car il se souvient du passage disant que les palais réclame des excitations toujours plus vives.  On aurait donc, sournoisement amené l’Homme dans de mauvaises habitudes alimentaires? Osvalde revient au salon et prend le premier document ayant pour titre:

LE SUCRE

Le sucre est un élément de première nécessité. Le sucre que les plantes fabriquent pour édifier leurs propres tissus est un élément fondamental de la vie. Ce sucre végétal ne peut être qu’un excellent aliment. Il y en a une proportion de 14% dans la canne à sucre, de 17 à 20% dans la betterave à sucre. Il est associé à de la chlorophylle, à des oligo-éléments et à des sels minéraux. Dans ce complexe et à cette concentration, c’est un produit naturel, vivant, de grande valeur. Il renferme, sous une forme biologique, tous les minéraux indispensables à la vie. Mais dans l’industrie sucrière, on lui fait subir des manipulations longues et compliquées.

-On chauffe le sucre en présence de lait de chaux, ce qui élimine les sels calciques et les albuminoïdes. La réaction alcaline détruit presque toutes les vitamines.
-Ensuite, le sucre est mis en contact avec de la chaux vive, de l’acide carbonique, de l’anhydride sulfureux, du carbonate de soude. On fait cuire cette matière à plusieurs reprises, on la refroidit, on la cristallise, on la passe à la centrifugeuse.
-On traite la mélasse à l’hydroxyde de strontium pour en extraire les restes de sucre. À la raffinerie, on purifie le sucre à l’aide de carbonate acide de calcium, on le blanchit à l’anhydride sulfureux, on le filtre à travers du noir animal, on le teint avec du bleu d’indanthrène, – un colorant dérivé du goudron, – ou avec l’outre-mer, également toxique.
-Le sucre ainsi fabriqué n’est plus qu’un produit chimique, le saccharose, de formule C12H22O11, qu’on vend partout sous le nom de sucre cristallisé, sucre en poudre, sucre en morceaux, sucre candi, etc. D’une substance vivante, on a fait un corps mort.
-C’est un élément artificiel, totalement mort, qui ne renferme plus aucune vitamine, aucun enzyme, et que l’organisme n’est pas fait pour assimiler. Tous les principes vitaux et de protection en ont été exclus. Les précieuses protéines ont été entraînées dans la mélasse, ainsi que la pectine et les vitamines restantes – or, cette mélasse, vous la faites manger au bétail!…En outre, le sucre de l’industrie possède une concentration de 98,4 à 95,5%…ce qui en fait un poison!

Le sucre industriel irrite les muqueuses, les tissus, les glandes, les vaisseaux sanguins et les organes digestifs de l’homme car c’est le seul aliment qui ne contienne pas d’eau.
C’est l’aliment carencé numéro 1. Il entre par effraction dans l’organisme, il attire brutalement à lui les oligo-éléments, les minéraux, les substances vitales qui lui font défaut et dont il a pourtant besoin pour être éliminé.
Mille parties d’eau ne peuvent absorber qu’une partie de calcium, mais quand on sucre cette eau, elle en absorbe trente-cinq parties! Car le sucre se combine volontiers au calcium. De ce fait – exactement comme la farine blanchie, – il dégrade, de l’intérieur, les os et les dents.
Par ailleurs, il modifie la composition de la salive, qui attaque les dents de l’extérieur, en les plongeant dans un bain d’acides agressifs.
Les liquides du tissu dentaire demeure normalement à une pression d’environ 7 atmosphères. Le sucre industriel élève la pression osmotique de la salive jusqu’à 33,8 atmosphères. Cette surpression lui permet de pénétrer dans les dents, comme un coin, par leurs fissures et leurs cavités.
Les jus de fruits industriels attaquent l’émail et l’ivoire des dents. On l’a prouvé expérimentalement sur des rats. Par ailleurs, des dents humaines, qu’on avait trempées dans ce liquide, s’altérèrent rapidement.

Les matières cellulosiques très minéralisées que renferme la nourriture végétale stimulent normalement les mouvements péristaltiques de l’intestin, mais comme elles manquent totalement au sucre raffiné, celui-ci tend à paralyser ces mouvements. Plus on mange du sucre plus l’intestin devient paresseux et cette paresse intestinale est à l’origine de plusieurs maladies.

Voici un exemple de ceci: en Angleterre, dans un internat de jeunes filles comptant 350 élèves, on avait créé plusieurs sections qui différaient par leur menu quotidien. Le groupe qui consommait le plus de sucre fut atteint de maladies par refroidissement, dans la proportion de 24,6%. Celui qui en consommait le moins, dans la proportion de 5,5%. On peut en déduire que le sucre amoindrit la résistance aux agressions. Un organisme qui manque de substances vitales est affaibli et désorganisé.


Si des gens connaissaient ces faits, pourquoi ne pas s’y être opposés?
Dès 1901, le professeur Bunge, physiologiste allemand, déclarait: «Grâce au développement de l’industrie sucrière, ce produit, qui était naguère un article de luxe, est aujourd’hui à la portée de toutes les bourses. On consomme donc, en grandes quantités, une substance artificielle, isolée de son complexe naturel. C’est un véritable danger pour la santé publique. Manger du sucre est particulièrement contre-indiqué pour les enfants. Le sucre les rend anémiques et leur donne des dents cariées!» Personne ne voulut l’entendre! Toutes sortes d’unions, de sociétés, de ligues, ont lancé une offensive contre le sucre blanc et contre les confiseries. Le grand public se moque de ces apôtres de la santé. Nul ne les écoute.
Un neurologue américain, Alfred McCann, qui passa pour être un chimiste d’esprit large, a mené une lutte de plusieurs années contre le sucre blanc. Il a attaqué le trust sucrier des États-Unis. Les foudres de tout le trust sucrier se sont déchaînées sur lui. On l’a persécuté, on l’a chassé successivement de toutes ses places. Pauvre et amer, il termina se vie dans un trou obscur…Nul n’a entendu son appel.

Toutes les connaissances qui pourraient sauver la vie de l’humanité sont en sa possession. Les remèdes sont là, à portée de sa main! Elle n’aurait qu’à s’en servir. Mais les Hommes ont perdu l’envie et la capacité de se servir de moyens naturels.

(La cuisine du Diable, Günther Schwab)

6 Commentaires

  1. .......

    j\’appelle ce sucre blanc : le sucre décalcifié

  2. Coeur d'Étoile

    Fantastique, mille fois merci pour ces précisieuses informations qui m\’ont permis de donner encore plus de poids et de validité à ce que je tente de bannir de mes placards pour le bien de tous à la maison. En effet, depuis des années déja, j\’essaie de limiter tous ce qui est gourmandises si attirantes (mais que je sais si nocives) pour les enfants en les remplaçants d\’autres gourmandises (pour ne pas les frustrer) qui sont plus naturelles….. J\’ai l\’impression de ramer, de ne pas avancer et en plus je passe souvent pour un bourreau stric et sévére auprés de la plupart qui ne comprennent pas…. Combien de fois ais-je vu la famille débarquer avec des poches entiéres de bonbons en tout genre, de toutes les couleurs et de textures parfois si douteuses…….. Les enfants en salives à l\’avance et moi j\’ai envie de crier au fou, à l\’assassion, à l\’inconscients et je me demande toujours comment je vais arriver à leur faire comprendre que c\’est à eux qu\’il font plaisir mais qu\’ils font du mal à ceux qui les ingurgitent goulument….. Combien de fois ais-je dis aux oncles et tantes, avec le plus de diplomatie possible, qu\’ils leurs faisaient un cadeau empoisonné et qu\’il y a mille autre choses qu\’ils pourraient leur offrir et qu\’il leur serait bénéfiques et pas néfaste…. Mais non, on y a droit à chaque visite…. Heureusement qu\’ils ne viennent pas souvent (hi hi hi) ! Dés que j\’ai lu cet exposé sur ce sucre chimique, je me suis empressée de l\’imprimer et je l\’ai lu aux enfants, en expliquant et simplifiant au maximum pour qu\’ils comprennent à quel point tous ce que l\’on achéte est un vrai calvaire pour nos corps qui doivent travailler à l\’éliminer….. Je l\’ai aussi lu à leur pére pour qu\’il comprenne lui aussi qu\’il faut qu\’il me soutienne dans ce sens plutot que de jouer contre moi en étant leur complice qui remplie le placard de ces immondices dés que j\’ai le dos tourné….Quentin, qui n\’a que 9 ans, à donné une bonne leçon à son pére il y a quelques jours, en choisissant soigneusement le paquet de gateau qu\’il allait acheter pour son gouter… il a lu la composition et à expliqué à son papa ce qui était bon et ne l\’était pas….. Quand son papa me l\’a raconté j\’étais si heureuse et si fière de mon ptit bonhomme que j\’en ai pleuré, en me disant qu\’enfin ils avaient compris…. Depuis tout le monde prend conscience et se fait un devoir d\’apprendre à discerner ce qui nous NOURRIE et ce qui nous EMPOISONNE….. Il en va de même pour tout… nous avançons à tout petits pas, mais nous avançons…. et il est plus que temps….Merci à toi bienfaitrice et belle amie.

  3. Nicole et Richard

    Chère Coeur d\’Étoile,J\’ai lu et relu ce texte que tu m\’as écrit et j\’ai eu la même sensation les deux fois, des frissons et des larmes de joies. Les informations ne sont pas seulement lues, elles sont comprises, et en plus par un enfant de 9 ans. Quelle joie. Si tous les parents travaillaient dans le même sens que toi se serait fantastique. Je me souviens l\’avoir fait aussi. Et je me souviens aussi que lorsque l\’on avait annoncé à la famille que nous devenions végétariens, la tante de Richard est arrivé à la maison avec la plus belle pièce de viande jamais vue en se disant «on va les ramener à la raison, ils ne pourront pas résister`». À son grand désarroi nous n\’en avons pas touché un seul morceau. Notre décision n\’était pas faite sur un coup de tête mais à la suite d\’essai sur nous même et à la suite aussi de beaucoup de documentation. Il ne faut pas en vouloir à ces gens qui ne connaissent que cette façon de faire plaisir car c\’est à cela qu\’ils ont été amené!. Il faut plutôt, comme tu le fais, informer nos enfants, leur expliquer que ce qui est bon au goût n\’est pas nécessaire-ment bon pour la santé. Il faut les amener à comprendre aussi que ce n\’est pas parce que c\’est santé que c\’est «fade» et non attrayant. Comme tu l\’as constaté avec ton garçon, les enfants comprennent. Si nous ne sommes pas drastique dans notre approche et leur présentons autre chose pour remplacer, comme tu le fais, la transition n\’en sera que plus facile. Lorsqu\’ils étaient en visite ou lors de fêtes je les laissaient manger ces «gâteries» (dans les deux sens du mot, lol) car je savais que ce n\’était pas tous les jours de l\’année et que leur organisme pouvait plus facilement éliminer. Ils remarquaient souvent par eux même que cela leur occasionnait souvent un rhume et en tiraient leurs propres conclusions. Mon garçon, maintenant 22 ans, me dit souvent, je ne veux pas toucher à cela (en parlant de chocolat ou de dessert trop sucré), c\’est du rhume en boîte, ce qui nous fait bien rire à tous les coups.Un gros merci pour ce magnifique partage, qui je l\’espère, en aidera plus d\’un. Bonne fin de journée, Nicole

  4. Giovanni

    et dire qu\’on trouvait la cocaïne dangereuse… elle a enfin une rivale de taille !

  5. Nicole et Richard

    Bonjour à toi Jad, Super ce commentaire! Surtout que pour la cocaïne on doit se rendre à des endroits spécifiques pour l\’obtenir, et qu\’elle nous ruine le portefeuille autant que la santé. Ce qui n\’est pas le cas du sucre, il est partout! Il est partout et à un prix ridicule!Merci à toi et bonne fin de journée, Nicole

  6. Coeur d'Étoile

    Merci Nicole pour ce partage de votre expérience et expérimentation du végétarisme…. J\’ai éclaté de rire en imaginant la tantine arrivant avec son morceau de viande !!! C\’est fou tout ce que l\’on a pu nous inculquer comme peur…. Manquer de ceci et de celà et en particulier de proteine, alors que les proteines se trouvent un peu partout….. J\’ai eu droit à la morale moi aussi en ce qui concerne l\’alimentation que je devais varier en amenant des apports protéiniques par de la viande autant pour moi mais surtout pour les enfants…. Comme toujours je n\’en ai fait qu\’à ma tête et bien sur on m\’a traité d\’inconsciente. Hilarant non ? Depuis toujours nous ne consommions que trés peu de viande, pas plus de 2 fois par semaine… et puis il y a environ 6 ans j\’ai commencé à ne plus en avoir envie du tout. Mais je continuais à en cuisiner pour ma famille, bien que cela m\’écoeurait de plus en plus…. Et puis mes filles ont commencé à ne plus en vouloir non plus…. Pourtant à l\’époque je n\’étais au courant de rien…. Ce sont tout simplement nos corps qui n\’en voulaient plus et nous n\’avons fait que l\’écouter, et le respecter. La transition c\’est faite en douceur et je n\’ai même pas eu à me poser de question pour trouver de nouvelles idées culinaires. Je dois tout de même avouer que dans notre région savoyarde, nous avons un échantillonnage de fromage des plus gouteux et fruités et en plus naturel puisque je me fournie à la fromagerie d\’un petit village….. Par rapport à vous nous sommes chanceux !!! lol Nos fromages sont loin d\’être aussi cher que chez vous et l\’on fait de super plat avec. Quand au sucre nous l\’avons remplacé par le miel des ruches de nos montagnes, que l\’on achéte aussi aux apiculteurs du coin qui viennent tout les dimanches sur le marché du village…. Et puis depuis ma visite en votre pays, nous avons aussi adopté le sirop d\’érable….. Enfin pour les patisseries et autres besoins, nous avons réussi à trouver du sucre de canne naturel qui est vendu dans le rayon "commerce équitable". Merveilleux sucre brun trés sombre et compact que mes enfants ont découvert avec émerveillement autant par son gout exquis, que par sa couleur et sa texture…. ce sont des pains de sucre que mon fils se fait un plaisir d\’émietter quand nous rentrons des courses….. Quand il a fini il en a plein des mains et il se les lèche avec délectation….Toute l\’alimentation à tellement été dénaturé que nous en avons perdu toutes les joies, les gouts suptils et même certains enfants (et adulte aussi) ne connaissent plus l\’aspect réel de ces aliments. Combien d\’enfants croient que le poissson à la forme d\’un batonnets ? La nature recèle tant de richesses et de beautés….. et il est si facile d\’y revenir et de la redécouvrir…. essayer c\’est l\’adopter !!!Bisous belle amie.

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