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ALLER AU-DELÀ DE…chapitre 5

Osvalde se lève et se dirige au téléphone. Il a besoin de parler un peu. Il se demande si son compagnon a commencé sa lecture et ou il en est rendu.

Osvalde: salut, c’est moi. Est-ce que tu as lu un peu les documents?

Compagnon: oui, je me suis rendu jusqu’à celui du sucre et toi?

Osvalde: je suis rendu au même endroit. Que penses-tu de tout ceci?

Compagnon: C’est aberrant! J’ai toute sorte de «flash» qui me passent par l’esprit. Tu te souviens de cette annonce qui nous montrait une personne qui avait eu une mauvaise journée et à qui l’on disait: fatiguée? Relaxez, prenez un petit gâteau.

Osvalde: Et cette autre publicité qui disait: un dessert? Non…deux desserts!

Compagnon: celle ou on nous présente une dame qui se souvient de la toute première fois ou on l’a amené dans une confiserie…et qu’à son tour, maintenant, elle y amènera ses enfants!

Osvalde: une sucrerie n’est-elle pas la plus belle des récompenses? Le «si tu es gentil aujourd’hui, maman va t’acheter une belle surprise!» devient une surprise empoisonnée.

Compagnon: on nous conditionne dès l’enfance à la récompense et lorsque nous sommes adulte on a besoin de notre petit gâteau après le travail pour relaxer un peu. 

Osvalde:  ou de notre petite «gâterie» avant d’aller se coucher, en écoutant la télé.  J’ai bien mérité cela se dit-on.  On se sert aussi des enfants pour appâtés les adultes. Prend seulement McDonald, tous les enfants se font une joie d’aller manger aux arches dorés. Il y a une aire de jeux, les figurines ou autres à collectionner. Il y a même une salle pour les fêtes d’ami (e)s. «Est-ce qu’on va manger du carton ce soir, je t’en prie papa, dis oui!» L’idée de faire plaisir et de ne pas faire le souper étant trop tentante, tout le monde se retrouve dans l’auto en un rien de temps.

Son companon se mit à rire. Comme il est drôle «du carton» n’empêche que c’est quand même ça, les propriétés nutritives y étant à peu près les même, soit quasiment nulles.

Compagnon: bon le voici.

Osvalde: quoi?

Compagnon: pendant que je te parlais, je me suis souvenu qu’il y a bien des années, une dame m’avait remis une pile de documents sur l’alimentation. À l’époque je n’y avait pas porté attention, je n’avais regardé que les gros titres et avait déposé le tout dans le fond d’une armoire. Je me souviens toutefois qu’un de ceux-ci parlait du sucre.

Osvalde: Veux-tu me le faxer? On le lit et on se rappelle.

Compagnon: D’accord, à tantôt.

Une fois le document en sa possession, Osvalde retourne au salon et débute sa lecture. Il y est inscrit (v.Ledauc, Genève-Home-Informations, 27.2.1986). Il est question d’un journaliste indépendant zurichois, sociologue et spécialiste en agronomie tropicale, Al Imfeld. Il dit que son enquête sur le sucre a commencé il y a plus de vingt ans!

Ce qui veut dire dans les années 66 pense Osvalde. Il repose ses yeux sur la feuille.

Al Imfeld: j’étais aux États-Unis de 1962 à 1966 pour une étude sociologique en rapport avec l’agronomie tropicale. J’ai publié dans un premier temps une communication à l’Université de New-York. J’y traitais de la consommation excessive de sucre dans les bas quartiers de Harlem. J’ai véritablement pris conscience du pouvoir de pression des producteurs de sucre en 1964, au cours de vacances que je prenais dans le Colorado. À partir de là, j’ai beaucoup voyagé, aux États-Unis, aux Philippines, en Amérique du Sud, en Inde, etc…J’ai été de découvertes en découvertes. Par exemple que les «lobbies» (groupes de pression), particulièrement aux États-Unis, détiennent un pouvoir capable d’étouffer toute information qui ne leur est pas favorable, tant sur le plan médical que sociologique…Aux États-Unis, il est quasiment impossible de faire des recherches pour prouver officiellement les méfaits du sucre. Les chercheurs s’exposent à des menaces de poursuites judiciaires et même les plus puissantes Universités, connues pour leur indépendance, ploient l’échine. Les «lobbies» du sucre mènent un combat acharné de tous les instants pour empêcher le gouvernement américain de modifier la loi à propos de la consommation de sucre. Vous risquez toutes sortes d’ennuis en déclarant que le sucre est dangereux.
La situation en Suisse n’est pas comparable, heureusement, à celle des États-Unis. Cependant, nous sommes ici, également, victimes des «lobbies» du sucre…J’ai fondé à Berne un organisme qui s’appelle: Service d’information Tiers Monde. J’ai eu l’occasion également de travailler et de bénéficier de l’appui du Gottlieb-Duttweiler-Institut, de Rüschlikon, qui m’a aidé à préparer une convention sur le sucre. Étrangement, soudain, mon travail a été interdit de publication par le directeur même de l’époque, Pierre Arnold. Même problème que celui posé aux États-Unis…Les «lobbies» du sucre veillent, je suppose, étouffant dans l’oeuf toutes critiques cohérentes. Trop d’intérêts sont en jeu. En Suisse, nous consommons par habitant et par année 49Kg de sucre.

Voilà un texte qui vient corroborer les dires du document précédent se dit Osvalde. Il reprend les textes laissés par l’homme aux informations.


LES CONFISERIES



Chez les confiseurs, il est rare que le goût sucré soit donné par du vrai sucre. Ils disposent, tout d’abord, de la saccharine, qui est de l’anhydride et de l’acide orthosulfaminobenzoïque. Pour la fabriquer, on part du toluol, un sous-produit du goudron de houille. On le traite, à la chaleur, avec de l’acide sulfurique concentré. On ajoute ensuite des carbonates de calcium et de sodium, du pentachlorure de phosphore, du chlore, de l’ammoniac gazeux. J’ouvre ici une parenthese pour dire que même si l’on a reconnu l’innocuité totale pour la saccharine, les experts ont étudié l’action des sucres synthétiques sur les organismes pendant quelques semaines; tout au plus quelques mois! De telles durées sont bien trop brèves pour qu’on puisse constater les effets d’un poison pris à dose minime, mais de façon permanente. Il faudrait au moins trente ans pour qu’on parvienne à observer ce qui se passe réellement.
Un fait est certain: tous les sucres synthétiques dérivent indirectement du goudron. Ils sont donc foncièrement étrangers, c’est-à-dire hostiles, aux cellules du corps humain.
L’action de la saccharine sur les reins et sur l’estomac ressemble à celle de l’alcool, de la caféine, de la nicotine. Elle augmente la sécrétion d’acide chlorydrique; elle irrite les reins; elle attaque même les objets de cuivre!
Il y a également un combiné propoxydique de l’éther amninonitrophénique dont le pouvoir sucrant est dix fois celui de la saccharine. Dilué à 1 pour 4 000, il ne peut pas être distingué, au goût, du sucre. À forte concentration, il exerce, – ainsi que le douxane, son émule, – un effet anasthésique trois fois plus puissant que celui de la cocaïne. On l’appelle P.4 000. Ingéré par des rats à la dose de 0,01%, il leur donne le cancer. Le P.4 000 est toléré par les Autorités et on l’emploie constamment.
Tous les confiseurs garantissent que leur marchandise est faite de produits purs! De purs produits chimiques! La consommation des sucres artificiels est immense. En Allemagne de l’Ouest, en 1955, on en a importé pour 2,1 millions de DM. La taxe douanière étant élevée, il n’y a aucun risque que le gouvernement entreprenne de freiner cette importation.
La chimie offre aux confiseurs, dans des petites boîtes ou des petites fioles, tous les parfums, toutes les couleurs, toutes les saveurs inimaginables. Ils n’ont qu’à ouvrir leur armoire à poisons…et ils ne s’en privent pas! Dans ce secteur, plus rien n’est naturel.
Les arômes fruités sont des esters des acides formique, valérianique, butyrique et acétique. En solutions alcooliques diluées, ces éthytlesters et ces amylesters fournissent de délicieuses essences fruitées dont on se sert pour les sorbets et les glaces, les bonbons, les limonades et les liqueurs.
Quant à la vanilline, si couramment employée, c’est un dérivé du goudron.
Depuis cent ans déjà, les bonbons sont teins avec des couleurs d’aniline qui sont cancérigènes, mais garanties inoffensives, bien entendu.
Les glaçages de couleur «chocolat», sur les pralines, les truffes, les têtes de nègre, etc., sont préparés à partir du Brun de thiazine R, – un produit artificiel, – «garanti pur», lit-on sur l’emballage.
Quant à l’éclat luisant des confiseries, il provient de laques spéciales, fabriquées à partir du benzol et de l’alcool.
Les bonbons sont faits avec du sucre, du sirop d’amidon, et parfois des sucrants synthétiques. On fait cuire la matière à 112 degrés, on ajoute des colorants artificiels, des essences aromatiques industrielles, des huiles volatiles, des teintures, des acides, de l’éther.
Pour colorier d’une façon artistique la surface de certains bonbons, nous employons des «couleurs sans dangers».
Les pralines sont, en outre, vernies et rendues incorruptibles par des produits chimiques.
Presque toutes les sucreries sont vendues enveloppées dans des papiers imprégnés de produits chimiques ou dans des feuilles minces de métal. Les principes antivitaux de l’enveloppe se transmettent au contenu.

Osvalde se lève et ressent le besoin intense de mettre, ce qu’il considérait il n’y a encore que quelques minutes comme, «ses précieux sacs de bonbons», directement à la poubelle.
Se sentant comme une victime manipulée à l’os… il revoit ses enfants, heureux et déguisés, revenir de l’halloween avec un immense sac de bonbons et des
frissons lui parcours le corps.

.




Compagnon: oui?

Osvalde: salut! c’est moi.  Je viens de lire le passage sur les confiseries. Tu te rends compte? à part tous ces mots que je ne saurais prononcés, il y a un dérivé du goudron.  Veux-tu bien me dire comment on peut oser mêler du goudron à des produits d’alimentation?

Compagnon: et attends que je te lise ce petit passage sur le goudron. À moins que tu ne l’aie déjà lue?

Osvalde soupire se disant qu’il en sait déjà beaucoup mais, tant qu’à être renseigné, autant l’être jusqu’au bout.

Osvalde: non, va-y!

Compagnon: le goudron est une substance remarquable! Presque tous les poisons de l’alimentation dérivent du goudron de houille. La structure grandiose de l’industrie chimique est basée sur le goudron. Il exerce son influence dans tous les domaines de la vie domestique, de l’artisanat, de l’industrie et tout particulièrement dans la préparation des faux remèdes.
On extrait du goudron plus de seize cents colorants et 10,000 produits pharmaceutiques. Son action est irritante et il attaque de façon sélective certains tissus organiques.
Des personnes ayant séjourné, même peu de temps, dans des usines ou l’on travaille le goudron, sans pourtant entrer en contact direct avec cette substance, souffrent de démangeaisons, d’inflammations, d’excroissances cutanées qui s’étendent en profondeur et deviennent purulentes.
Les médecins ont constaté, ces dernières années, une fréquence accrue des cancers dus aux goudrons, à la poix, à la paraffine, à l’aniline, à la vaseline et à l’anthracène. Un test fut fait sur des animaux trois fois par semaine, pendant quatre mois, avec divers produits de cette famille, le cancer fut formé. 60% de ces animaux meurent avant qu’il soit bien apparent. Ils présentent de l’anémie, perdent toute force; leur foie et leurs reins dégénèrent.

Osvalde: je suis encore plus fier d’avoir mis tout ceci à la poubelle.

Compagnon: Ah bon! Venant de toi cela me surprends. Tu aimes tellement tout ce genre de sucreries.

Osvalde:  rien qu’à penser à tout ce que j’ai pu ingurgiter depuis ma jeunesse…je ne te dis pas que cela ne va pas me manquer mais je n’aurai qu’à me souvenir de ces renseignements pour que le goût me passe de façon rapide, tu peux me croire. Et, la meilleure façon de ne pas en prendre, c’est de ne pas en acheter.  Je vais, dorénavant, éviter toute cette rangée à l’épicerie. Cela me fera gagner du temps.  Tu imagines tout ce qu’ils mettent de colorant dans la viande, et toi, la cigarette contient du goudron, tu y as pensé?

Compagnon: après avoir lu tout ceci, j’ai besoin d’aller marcher un peu.

Osvalde: excellente idée, je vais aller promener le chien. On se rappelle!

Compagnon: O.K. By.

Osvalde se dit qu’il n’aurait peut-être pas dû parler de la cigarette.  Il mit la laisse au chien et sortit.

2 Commentaires

  1. Coeur d'Étoile

    Promis je trouverais le temps de te répondre, mais pour l\’instant je voulais répondre à une de tes questions… Oui j\’ai lu ce remarquable article et je te félicite avec chaleur pour ta détermination, ta volonté, ton courage et plus que tout pour ton pouvoir de discernement qui a su écarter le faux pour trouver le vrai….. Tu fais un travail excellent d\’information comme j\’aime en trouver pour m\’aider à tranformer mes comportements afin d\’aller vers la vérité de mon être…… Continue chère ami de distiller tes informations et moi je me charge de continuer à les distribuer…. oui oui, que cela plaise ou non, peu à peu j\’imprime et je fais circuler tes articles….. J\’en profite pour y glisser aussi de l\’information sur la vaccination qui reste encore obligatoire pour le DTP (dyphtérie, tétanos, polio) en France….. France qui est le premier fournisseur de vaccins… tiens tiens comme par "harsard"…… Ben oui tu vois je suis encore dans ce combat et je dois même chercher dans les textes de lois pour pouvoir me défendre contre les attaques que je subit parce que je refuse de faire vacciner mes enfants……. Je suis seule contre tous, mais je n\’abandonnerais pas et je vais monter un dossier béton que je publierais un de ces jours… pour ceux qui veulent lutter contre ce génocide, on le peut, on en a les moyens… il suffit de chercher pour trouver… et j\’ai trouvé……Dans l\’attente du 6ème épisode je te fais de gros bisous et te soutiens de tout mon coeur….

  2. Richard et Nicole

    Chère Coeur d\’Étoile, tu es donc en ton pays «la dame aux informations»? C\’est super. Un gros merci. Ce travail n\’est donc pas seulement déposé sur ce blogue. Ne désespère pas, le 6e chapitre arrive bientôt. Pour ce qui est des vaccins, ce n\’est pas un combat de tout repos, Guylaine Lanctôt en sait quelque chose. As-tu lu le billet de «la Grande Illusion» qui parle des vaccins?à bientôt, gros bisous et merci car ton soutient m\’est précieux.Nicole

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